Bastien Marchive
député de la 1ère circo. des Deux-Sèvres

Point d’étape dans la construction d’une majorité pour la République

Lors des élections législatives, les Français ont exprimé une volonté : celle du changement pour que l’ensemble des forces politiques collaborent dans l’intérêt de tous.

 

Il n’y a plus de majorité et la capacité à répondre à cette attente est désormais entre les mains du Parlement.

 

La nouvelle Assemblée Nationale est composée de blocs dont aucun n’est en mesure de gouverner seul. Faire croire le contraire relève du déni démocratique. Des rapprochements sont donc nécessaires pour assurer un Gouvernement stable qui permette au pays de continuer d’avancer.

 

Depuis plusieurs semaines, je défends l’idée d’une nouvelle majorité pour la République qui ne transige avec aucun extrémisme.

 

C’est dans cet esprit que dès le lendemain de ma réélection, j’ai travaillé avec d’autres Députés responsables et modérés qui sont d’accord avec cette vision.

 

Malheureusement, la situation est pour l’instant gelée et cette recomposition politique n’a pas encore eu lieu. Je le déplore en ce que cela expose la France à une situation ingouvernable dans laquelle le désespoir et la colère risquent à court terme de gagner nos concitoyens. D’autres grandes démocraties européennes nous ont déjà montré que c’était possible. Cela prend du temps, mais je reste déterminé à continuer d’œuvrer à la création de ces ponts transpartisans.

 

Pour y parvenir, il est primordial de continuer à peser sur les débats. Ne pas se rattacher à un groupe parlementaire, en plus d’être préjudiciable au territoire qui se verrait coupé des relais indispensables sur de nombreux projets, serait un renoncement.

 

Le groupe « Ensemble pour la République » composé autour de Gabriel Attal est porteur d’émancipation vis-à-vis des approches partisanes habituelles.

 

Il est à ce jour le seul qui rassemble des Députés venant de la gauche, du centre et de la droite qui refusent de transiger avec les extrêmes, tout en souhaitant œuvrer à la construction d’une majorité pour la République.

 

C’est donc en homme libre et en responsabilité que je fais le choix de m’y apparenter comme Député du Parti Radical.

 

En faisant ce choix d’y être simplement apparenté, j’ai ainsi la garantie de préserver ma liberté de parole.

 

J’y défendrai l’idée d’une France apaisée, humaniste et de justice sociale, qui veille au respect de l’ordre républicain et dans laquelle chaque progrès économique doit engendrer un progrès social.